Une enquête qui démarre dans le flou…

Le grand sommeil

Par Raymond Chandler

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Couverture du roman Le grand sommeil, qui montre le visage d'une femme maquillée.
Résumé en quatrième de couverture :

Le vieux général Sternwood, à demi paralysé, est affligé de deux filles, Vivian et Carmen, qui sont absolument dépourvues de tout sens moral et se livrent à leurs vices avec une fureur maladive : Vivian se saoule et joue à la roulette; Carmen se drogue entre deux crises d’épilepsie et d’érotomanie. Des gangsters chevronnés s’en mêlent aussi, mais le sympathique privé Philip Marlowe fonce dans le tas pour remettre un peu d’ordre dans cette maison de fous. Il était temps!

Mon avis :

En toute honnêteté, cela fait un bon moment que j’ai lu ce roman. Néanmoins, je m’étais gardée quelques notes lors de ma lecture, entre deux transports vers l’université et vers mon cours de roman policier. C’est grâce à ces annotations que je vais pouvoir vous livrer mon avis sur ma lecture, bien qu’il ne soit peut-être plus tout-à-fait juste (j’admets avoir apprécié ma lecture, mais pas au point de la refaire pour donner de meilleurs commentaires!).

J’ai eu du mal à suivre l’enquête au début. J’ai tardé à bien me plonger dans le récit qui m’était narré et cela a également pris du temps avant que je ne m’habitue aux différents personnages, auxquels je n’ai visiblement pas eu d’attachement précis. Le privé Philip Marlowe est un privé un peu particulier. Il aime spécialement travailler seul (exit les conversations entre un Holmes et son acolyte!) et ne se pose pas beaucoup de questions avant d’utiliser des méthodes d’enquête qui s’éloignent du cadre plus strict de la police.

Le grand sommeil met aussi en scène un privé plus près de l’image classique du détective. Vous savez, le fameux imperméable et le chapeau? Il faut dire que la météo y est pour beaucoup… Il pleut très très très souvent! Bref, nous suivons les péripéties d’un homme qui défie, en quelque sorte, la police, mais qui conserve une image plus traditionnelle (du moins, aujourd’hui).

Le roman laisse transparaître une ambiance inspirée des écrits de Dashiell Hammett, considéré comme le fondateur du roman noir. La conclusion du récit, justement, laisse croire que le mal reste toujours présent malgré les actions qui ont été entreprises au fil de la lecture. Impossible d’échapper complètement au mal.

Je n’ai pas été particulièrement transportée par ma lecture. Toutefois, j’ai pris plaisir à lire ce livre et à découvrir comment Raymond Chandler a pu se tailler une place parmi les classiques et les incontournables de la littérature policière.

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