Humour

Entre surprises et absurdité

Douce, douce vengeance

Par Jonas Jonasson

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Couverture du roman Douce, douce vengeance. Un homme est assis sur un fauteuil avec un lion sur les genoux.
Résumé en quatrième de couverture :

« Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains? Nous avons la solution! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier. »

Vous êtes plutôt œil pour œil? Plutôt dent pour dent? Froide ou brûlante, la vengeance est un plat qui se mange à la carte. Depuis que l’ex-publicitaire Hugo Hamelin a fondé sa société de vendettas personnalisées, ses affaires florissent. Il y a, cependant, des affaires plus épineuses que d’autres… Des galeries d’art suédoises aux villages massaï des hauts plateaux kényans, cette vengeance-là sera son chef-d’œuvre…

Mon avis :

Lorsque je suis plongée dans mon premier livre de Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, j’ai eu un véritable coup de cœur et je me suis rapidement dit que j’aimerais bien lire l’ensemble de l’œuvre de l’auteur. Après avoir entamé la suite de l’aventure du bien amusant vieillard, j’ai eu le plaisir de découvrir l’histoire de vengeance du présent roman, offert par mon conjoint. ❤

L’histoire démarre assez lentement, je dois l’admettre. Cela ne m’a toutefois pas déplu, puisque ce laps de temps est minutieusement utilisé pour bien dépeindre tous les personnages importants. Jonas Jonasson prend soin de décrire ses personnages, de leur donner du caractère et un passé. J’ai donc eu le plaisir de découvrir les raisons derrière les motivations de plusieurs protagonistes. J’ai pu m’attacher, en quelque sorte, à toutes ces étranges personnes. Néanmoins, je dois l’avouer, j’avais aussi hâte que les choses bougent un peu!

Le récit est empreint d’humour et de références amusantes et intelligentes. Les évènements sont tantôt surprenants, tantôt ridicules. Mais un bon ridicule! Jonas Jonasson a un esprit déjanté et bourré d’imagination. Il m’était impossible de prédire le déroulement des différentes péripéties. J’ai constamment été surprise par les tournures du récit et cela m’a bien divertie! L’auteur sait très bien insérer l’absurde dans ses histoires, tout en campant des personnages attachants malgré leurs défauts bien évidents.

Ma lecture fut donc très agréable. Plus les pages défilaient sous mes yeux, plus j’accumulais les surprises. Si les choses ont tardé à se placer en raison de tous les détails entourant les protagonistes, le dernier tiers du roman regorgeait de moments étonnants et intéressants. Quant à la conclusion du récit en elle-même, je l’ai bien aimée. Le chapitre final vient appuyer et insister une fois de plus sur le côté absurde de l’histoire qui est racontée. Ça n’est pas une fin phénoménale, mais elle est amusante et est très liée à l’ambiance du récit.

Maintenant, il me reste à voir quelle sera ma prochaine lecture de cet auteur! Laquelle me conseillez-vous?

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Je ne mourrai pas seule

I will not die alone

Par Dera White et Joe Bennett

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En anglais seulement

Couverture de I will not die alone. Cinq animaux assis en ligne sur des chaises de camping portent des lunettes de soleil.
Résumé en quatrième de couverture :

A feel good story about the end of the world for all of us who are just trying to get by, until we die.

Mon avis :

Je ne connaissais ni l’auteure ni l’illustrateur de ce petit livre lorsque j’en ai fait l’achat. La couverture et la phrase d’accroche avaient suffi à attiser ma curiosité. J’admets avoir tiré bien du plaisir de cette lecture, mais également avoir été surprise. 

Le texte est court, simple et va droit au but. Il s’adresse indirectement à la lectrice ou au lecteur en utilisant la première personne du singulier. On se projette facilement dans les phrases qui se présentent à nous d’une page à l’autre. Du mois, ça a été le cas pour moi. J’ai pu m’identifier à certaines des affirmations et j’ai eu envie de me reconnaître dans d’autres.

Les illustrations accompagnent à merveille le court texte. Elles sont vivantes et bien imagées. Elles amènent une légère et agréable dose d’humour à chaque page, et ce, tout particulièrement en ce qui concerne les premières quelques dizaines de pages. Par la suite, le ton change légèrement. Mais je ne vous en dirai pas plus à ce sujet pour que vous ayez la chance de ressentir la même émotion que j’ai ressentie à ce moment ou, du moins, quelque chose de semblable.

Cette petite histoire se lit très rapidement. Elle est néanmoins très divertissante et apporte un intéressant réconfort. Je vous laisse avec une part de mystère et je vous dis : je ne mourrai pas seule. 😉

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Humour et légèreté au rythme des désastres amoureux

We should hang out sometime

Par Josh Sundquist

Livre en anglais

Couverture du roman We should hang out sometime. Le titre est présenté dans des encadrés sur fond rouge.
Résumé en quatrième de couverture :

I lost my number. Can I have yours?

Want to rearrange the alphabet and put « U » and « I » together?

Would you like to go out with me?

We should hang out sometime!

When I was twenty-five years old, it came to my attention that I had never had a girlfriend. At the time, I was actually under the impression that I was in a relationship, so this bit of news came as something of a shock.

Why was Josh still single? To find out, he tracked down each of the girls he had tried to date since middle school and asked them straight up: What went wrong?

The results of Josh’s semiscientific investigation are in your hands. From a disastrous Putt-Putt date involving a backward prosthetic foot, to his introduction to CFD (Close Fast Dancing), to a misguided « grand gesture » at a Miss America pageant, this story is about looking for love–or at least a girlfriend–in all the wrong places.

Poignant, relatable, and totally hilarious, this memoir is for anyone who has ever wondered, « Is there something wrong with me? »

(Spoiler alert: The answer is no.)

Mon avis :

J’ai acheté ce livre il y a quelques années déjà, en même temps qu’une belle pile d’autres romans en langue anglaise. À ce moment, l’histoire avait capté mon attention et tout simplement attisé ma curiosité. Ce n’est que plus tard que je suis tombée sur les publications de l’auteur, Josh Sundquist, sur les réseaux sociaux (ou plus précisément Facebook). Je me suis rendu compte que je possédais l’un de ses livres. J’ai aussi, entre-temps, commencé la lecture d’un roman qu’il a publié en ligne sur Wattpad, intitulé The fifth healer.

We should hang out sometime est un excellent roman rempli d’humour, de légèreté, de couleur et de fraîcheur. L’histoire, réelle, est celle de Josh, qui éprouve des difficultés à se faire une petite amie. Il se demande notamment si son problème à entreprendre une relation amoureuse officielle vient de sa personnalité, de diverses erreurs de sa part ou encore du fait qu’il est amputé d’une jambe. La narration, bien qu’amusante et empreinte de personnalité, reste très près de la réalité de la vie et du comportement d’un adolescent ou d’un jeune adulte. Josh, par exemple, ne peut s’empêcher de tourner quelques fois le regard lorsqu’une jolie fille passe dans son champ de vision. J’ai beaucoup aimé cette franchise qui soulignait un peu l’innocence du personnage dans la mesure où il lui restait encore tant à découvrir.

Chaque rencontre au potentiel amoureux qu’a faite Josh avant d’enfin trouver sa véritable partenaire de vie et épouse (je ne vous divulgâche pas vraiment cette information, puisqu’elle s’obtient facilement en ligne et sur les réseaux sociaux de l’auteur) est racontée en trois parties : l’histoire de la relation, l’hypothèse de Josh en ce qui concerne la raison pour laquelle la relation n’a pas fonctionné et la rencontre de la fille pour établir une raison officielle à l’échec amoureux. Cette petite enquête est particulièrement divertissante! Elle est même accompagnée d’amusants graphiques, ce qui rend le tout un peu plus scientifique (ou pas).

Le récit, bien rythmé, nous amène tranquillement (mais pas tant, puisqu’on dévore chaque histoire rapidement) vers la conclusion de l’investigation de Josh : ce qui fait obstacle à ses relations amoureuses. J’ai adoré cette conclusion, entre autres parce qu’elle peut s’appliquer à n’importe quelle personne qui a l’impression de se retrouver dans la même situation de ce Josh-jeune-adulte, avec ou sans jambe en moins. Même, elle peut s’appliquer à une foule d’autres situations de la vie quotidienne… Il n’est ainsi pas étonnant que Josh Sundquist soit aussi un excellent motivateur!

Maintenant, j’ai très envie de poursuivre ma lecture de The fifth healer et de me procurer les autres livres de Josh Sundquist. Il reste à voir combien de temps ça va me prendre avant de lire le tout. 😅

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De l’humour déjanté et des références à n’en plus finir!

Game of trolls

Par L’odieux connard

 

Résumé en quatrième de couverture :

Fraîcheur is coming…
… comme on dit à Winterfrais, royaume du Nord dirigé par Ned Stroke, un brave homme à la tête d’une famille recomposée et épuisante. Il faut dire que dans un monde où les saisons durent des années, on ne voit pas approcher avec sérénité les vacances d’hiver de la zone B. Pour couronner le tout, l’armée de cadavres qui grogne, qui sent fort et qui va déferler sur le Sud suscite bien des questions : sont-ce des retraités en partance pour leur résidence secondaire? Ou, comme le pense Jean Neige, une déferlante de Mexicains avides de franchir le Mur?
Mais surtout : comment diable le gobelet d’une célèbre marque de café a-t-il débarqué au milieu de tout ça?

Mon avis :

Après Hamburger Games, Game of trolls est la seconde parodie que je lis. Ayant écouté la série télévisée Le trône de fer, j’ai pu m’amuser en découvrant la version de L’odieux connard, dont je lis occasionnellement le blogue.
Retrouver l’écriture sarcastique et ironique de L’odieux connard m’a beaucoup amusée. D’autant plus que cela servait bien l’objectif de la parodie : rire un peu de cet univers de fantasy si populaire qu’est Le trône de fer.
J’ai beaucoup apprécié ma lecture, non seulement parce que je me plaisais à découvrir les différentes références qui y étaient disséminées, mais aussi parce qu’elle m’a laissée échapper quelques rires.
Ainsi, donc, le roman regorge de diverses références à la série elle-même, mais aussi à d’autres œuvres culturelles. Nous retrouvons, entre autres, une référence à Full Metal Jacket lorsque les membres de la Garde du Mur effectuent une sorte de prière pour leur épée; une autre au Seigneur des anneaux lorsque la narration rit de la dénomination de certains lieux; une encore à propos du mur de Trump, qui est comparé au mur de glace qui surplombe le Nord; ainsi que d’autre fort bien placées concernant certains films de Disney (tels Le roi lion, La reine des neige ou même Blanche-Neige).
Côté humour, je dois admettre que ce petit livre n’en manque pas! Nous retrouvons le fameux gobelet de café de Starbuck, ainsi que d’autres placements de produits (histoire d’en rajouter une couche!), un débat typique à savoir si l’expression « pain au chocolat » doit être préférée à « chocolatine », de nombreuses blagues tellement plates qu’elles en sont drôles, des jeux de mots sur les noms des personnages… Et il y a ce fameux vent d’ironie qui ne cesse de souffler, annonçant la mort inévitable des protagonistes, ce qui est assez drôle.
Vraiment, cette lecture est un pur divertissement! Néanmoins, elle est déconseillée à tous ceux qui n’ont pas terminé au moins la série télé, car le roman contient de nombreuses révélations sur l’avenir des personnages, notamment en raison de ce vent d’ironie ou de références directes à la conclusion la fameuse saison 8. Vous êtes avertis!

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De l’humour avec un fond de vérité!

Les adultes n’existent pas

Par Sarah Andersen

Résumé en quatrième de couverture :

Vous débordez d’ambition?
Votre vie sociale est d’une richesse inouïe?
Les responsabilités ne vous font pas peur et devenir adulte représente un défi exaltant?
ALLEZ-VOUS-EN.
Ce livre s’adresse à ceux qui passent leur week-end à glander sur Internet, à ceux qui la journée rêvent de rentrer chez eux pour enfiler leur pyjama. Autrement dit, tous ceux qui se demandent : quand c’est exactement qu’on devient adulte?

Mon avis :

J’ai découvert les dessins de Sarah Andersen sur les réseaux sociaux. Ce sont particulièrement ceux avec la thématique des livres qui me plaisaient et captaient mon attention. Puis, quand j’ai vu qu’une bande-dessinée était parue et qu’elle regroupait plusieurs petites planches, il me la fallait.
J’ai lu la bande-dessinée en très peu de temps. Il faut dire qu’il n’y a que très peu de cases par page. Ainsi, les gags s’enfilent à bonne vitesse.
Les dessins sont plutôt simples, ce qui fait que l’intérêt du livre ne s’y retrouve pas. En fait, c’est la narration qui importe beaucoup. Et c’est cette narration qui rejoint personnellement les lecteurs. Parce que Sarah Andersen met de l’avant de nombreux petits scénarios du quotidien qui peuvent arriver à bon nombre de jeunes adultes (début vingtaine) et de jeunes femmes (c’est un personnage féminin qui se retrouve au cœur des histoires). Les gags se veulent auto-dérisoires, mais cela n’empêche pas qu’ils cachent des vérités.
Après tout, quand devenons-nous réellement des adultes?
C’est la question principale du recueil. Et c’est probablement aussi pourquoi j’ai été happée par ma lecture. Comme le personnage de la BD, je préférerais passer mon temps à lire plutôt que de sortir et d’avoir des conversations avec des gens qui ne m’intéressent pas. Comme elle, je ne peux me résigner à me débarrasser des peluches qui ont occupé mon enfance. Comme elle, je dois faire le saut vers le marché du travail après mes études et planifier mon avenir, mais j’ai du mal à faire le pas.
Si vous ne connaissez pas Sarah Andersen, je vous invite à la suivre sur les réseaux sociaux. Les textes sont en anglais, mais ils sont faciles à comprendre tellement ils sont visuels. Et pour ceux qui désirent lire Les adultes n’existent pas, je vous invite à le faire… surtout si les gens autour de vous considèrent que vous devriez faire le saut pour devenir adulte. 😉

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Une excellente comédie romantique comme dans les films!

Je peux très bien me passer de toi

Par Marie Vareille

Résumé en quatrième de couverture :

Chloé, vingt-huit ans et Parisienne jusqu’au bout des ongles, passe son temps dans les bars et enchaîne les histoires d’un soir depuis que l’homme de sa vie l’a quittée pour une autre. Constance, éternelle romantique et perpétuelle célibataire, lit Jane Austen en attendant que le prince charmant tombe du ciel, en vain. Les deux filles sont bonnes amies, bien qu’elles n’aient en commun que leurs vies sentimentales… catastrophiques.
Un soir, elles concluent un pacte d’honneur et d’amitié, espérant ainsi changer leurs destinées pour enfin goûter au bonheur. Chloé devra s’exiler en pleine campagne avec l’interdiction d’approcher un homme et l’obligation de réaliser son rêve de toujours : écrire un roman. Quant à elle, Constance s’engage à coucher avec un parfait inconnu dès le premier soir et à suivre des cours de séduction pour conjurer le mauvais sort de son célibat forcé.
De Paris aux vignobles de Sauternais en passant par Londres, ce défi insolite entraînera les deux amies bien plus loin que prévu… Réussiront-elles à tenir leur pari fou?

Mon appréciation :

J’ai adoré découvrir l’auteure Marie Vareille dans ce roman léger et rempli de belles émotions. Cela faisait quelques temps qu’Internet me narguait avec ce titre, puis il est resté quelques semaines sur mes tablettes. Enfin, après une période inutilement bien trop longue, je me suis plongée dedans et j’en suis ressortie bien heureuse.
L’histoire se lit très bien. Nous entrons facilement dans celle-ci, puisque les personnages piquent notre curiosité et nous deviennent vite attachants. Le récit met de l’avant des histoires d’amour et de relations qui ne sont pas toutes simples, ce qui est très intéressant et donne une ambiance différente au roman. Ce n’est pas uniquement l’amour que recherchent les deux femmes, mais aussi le bonheur et de meilleures conditions de vie.
Comme c’est une romance, nous avons tendance à deviner une partie de sa conclusion (les couples) et quelques autres éléments (cette fameuse blonde avec qui Guillaume, l’ex de Chloé, sort). Il n’empêche que le plaisir de la lecture n’en est en aucun cas diminué.
Le roman est très coloré et agréable à lire. C’est une très bonne comédie romantique pour ceux qui aiment les films ou les livres de ce genre. ❤ Qui plus est, cela donne envie de relaxer devant tous les autres bouquins de l’auteure!

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Un vrai petit ravissement!

C’est pas facile d’être une fille, tome 2, Tout va bien aller

Par Bach

Résumé en quatrième de couverture :

Organiser son mariage, choisir sa robe, consoler sa meilleure amie, apprendre à conduire, se remettre en question…
Tout va bien aller.

Mon appréciation :

J’ai bien apprécié ce second tome de C’est pas facile d’être une fille. Tout comme le premierTout va bien aller allie humour, dérision, amour et amitié. La lecture se fait rapidement et divertie énormément l’espace de quelques minutes!
Dans ce volume, Estelle jongle avec les préparatifs de son mariage. Cela m’a rappelé le mariage de mon frère qui a eu lieu au printemps dernier. C’est vrai que c’est beaucoup d’organisation! 😛
Le stress du personnage principal était bien amusant. Cela allait des interrogations sur la décoration de la salle aux questionnements existentiels sur le mariage et l’avenir… le tout avec une bonne dose d’humour.
L’amour d’Estelle pour les chaussures n’est pas délaissé dans Tout va bien aller, ni celui du bacon pour son amoureux. Quant à l’amie de la mariée, elle passe par toute une gamme de changements. À chaque planche, la jeune femme explore un nouveau style de vie, allant des changements alimentaires aux vestimentaires. On a presque du mal à la reconnaître! C’est assez amusant.
Enfin, la sobriété des illustrations et le contenu des scénarios m’ont, encore une fois, bien plu. J’ai pris beaucoup de plaisir à les dévorer à tour de rôle et à sourire en lisant chacune des petites conclusions. Aussi, chose intéressante, j’avais eu l’occasion de voir de véritables photos du mariage de l’auteure et de son époux sur Facebook, ce qui m’apportait les colorations et me permettait de visualiser plus fidèlement chacune des cases de la bande-dessinée.
Au final, c’est un vrai petit ravissement!

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Une suite qui n’étonne pas.

Ce qui se passe au congrès… reste au congrès!

Par Amélie Dubois

*Attention : présence de sexualité.*

Résumé en quatrième de couverture :

À peine six mois après être revenues d’un voyage au Mexique ayant frôlé la catastrophe, Caroline, Katia et Vicky reprennent la route, cette fois vers la ville de Québec afin de prendre part à un banal congrès sur l’éducation. Que ce soit pour s’offrir une pause de leur vie quotidienne ou pour profiter d’un petit congé aux frais de la commission scolaire, nos trois enseignantes partent le coeur léger, avec l’objectif avoué de se faire plaisir. Fail!
En quittant les lieux quatre jours plus tard, un peu sous le choc, les trois amies se promettront de ne JAMAIS rien dire à personne au sujet de ce qui s’est passé à ce congrès de malheur.
Vêtues en femmes d’affaires ou en tenue de soirée, derrière un loup-masque ou les yeux rougis par toutes sortes d’abus, le plaisir semble avoir rimé une fois de plus avec les regrets pour nos trois congressistes. En les suivant dans leurs déboires, parfois pathétiques mais toujours comiques, vous verrez à quel point le karma n’oublie jamais, et vous vous réjouirez de ne pas être à leur place!
« Bon congrès à tous! »

Mon appréciation :

J’ai avant tout plongé dans cette suite de Ce qui se passe au Mexique… reste au Mexique! parce que le livre trônait sur l’une de mes nombreuses tablettes. J’étais un peu inquiète de voir une parfaite répétition de ce premier roman. Et, malgré quelques différences, cela a été un peu le cas.
Tout d’abord, si l’idée qu’a eue l’auteure Amélie Dubois de raconter ces séjours abracadabrants par plusieurs analepses (retours en arrière) est intéressante, cela amène de nombreuses répétitions. Ces répétitions alourdissent le texte et y ajoutent des longueurs. Cela m’a donné envie de lire les paragraphes répétés d’une rapide diagonale. Ces passages revisités par le point de vue d’un autre personnage amenaient des éléments superflus, à mon avis.
Encore une fois, les trois femmes ont un « voyage » qui se trouve à devenir très arosé en terme d’alcool et de galipettes. Si j’ai aimé retrouver le personnage de Marc, un collègue de travail, je trouvais sa présence un peu redondante. Il faut dire qu’il est bien souvent présenté de façon à ce qu’on ne l’apprécie pas énormément.
La plus grande différence que j’ai notée concerne les ébats sexuels d’un des personnages. J’y ai trop sentie l’influence de la trilogie Cinquante nuances avec les jeux de pouvoirs sexuels. Ce n’était donc pas une variante qui m’a plu, malheureusement.
Ainsi, il n’y avait rien de bien nouveau par rapport au premier roman de la série. L’histoire était calquée sur le même principe que le volume précédent. Tout de même, il reste que ce sont des livres qui ont le mérite de bien se lire.
L’aventure se poursuit avec Ce qui se passe à Cuba… reste à Cuba!

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Une bande-dessinée très divertissante!

C’est pas facile d’être une fille, tome 1

Par Bach

Résumé en quatrième de couverture :

Assortir sa robe à ses souliers, garder son sang-froid pendant la période des soldes, changer sa coupe de cheveux sans faire de crise existentielle…
C’est pas facile d’être une fille.

Mon appréciation :

C’est la deuxième fois que je lis cette bande-dessinée et j’y ai pris autant de plaisir que la première fois.
C’est pas facile d’être une fille regroupe de nombreux moments inspirés de la vie d’Estelle, l’auteure. Le tout est mis en image dans l’optique de rire un peu.
La bande-dessinée se lit très rapidement et est tout à fait divertissante. Les illustrations sont relativement épurées, ce qui permet de porter plus particulièrement attention aux scénarios mis en scène. C’est une lecture rafraîchissante!
L’ensemble est cocasse et joyeux. Lorsque l’on a envie d’une lecture facile et amusante, cette bande-dessinée est un bon choix.
Rapidement, on se met à apprécier le personnage d’Estelle. Bien que je n’aie pas la même passion qu’elle pour les chaussures ou les coiffures, je me plaisais à lire chaque passage.
Le livre présente plusieurs scénarios s’étalant sur quelques planches. Chaque fin d’un récit est ponctuée d’un moment ou d’une réplique rigolote. De plus, comme l’histoire évolue de scénarios en scénarios, cela donne envie de lire le suivant immédiatement… jusqu’à arriver à la conclusion du tome.
Parlant de cette conclusion… Ce premier tome de la série se termine de façon à introduire le suivant. Qui plus est, comme un agréable moment de lecture vient de passer, cela donne envie de plonger dans ce second volume tout de suite!
Oh! J’oubliais! Cette bande-dessinée contient également une sorte de « guide de survie » pour les hommes qui ne savent pas toujours quoi dire à une fille lorsqu’elle se trouve laide, grosse ou qu’elle est dans ses SPM. 😛 C’est assez drôle!

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Une transformation non souhaitée mais divertissante!

Le sein

Par Philip Roth

Résumé en quatrième de couverture :

Ce roman est un apologue de l’aliénation. Un professeur de littérature comparée, spécialiste de Gogol et de Kafka, s’est métamorphosé en une sorte de « glande mammaire » comme on en voit parfois en rêve ou sur les peintures de Dalí. De cette situation, Philip Roth tire des effets du plus haut comique et de la plus franche obscénité. Mais au-delà du scandale, de tous les rapprochements kafkaïens, le lecteur découvre à travers cette allégorie surréalisante un déchirant appel, une étrange méditation sur la vie et sur ce qui fait l’identité d’un homme.

Mon appréciation :

Le sein est une lecture qui se fait très rapidement. Ça n’a vraiment pas pris de temps que j’étais plongée dans l’histoire. La narration est fluide, intéressante et bien construite, puisqu’elle amène fort bien la croissance de la folie du personnage, qui doute d’abord des autres puis de lui-même. Cette construction du texte le rendait même attachant.
Aussi, comme la narration est à la première personne, le lecteur entre dans la peau du personnage et ne voit le monde que par son point de vue (qui apparaît avec l’ouïe et le toucher, ses autres sens ayant disparus lors de sa transformation). De ce fait, lorsque le personnage, transformé en glande mammaire, se met à douter d’être filmé dans la chambre d’hôpital où il est situé, le lecteur doute aussi. Le docteur a beau assurer le contraire, aucune preuve ne peut être donnée, puisque le personnage de David ne peut voir.
Dans le même ordre d’idées, le vocabulaire utilisé est très direct. David emploi les vrais termes pour exprimer ses désirs et ses impressions. Entre autres, sa métamorphose ne l’empêche pas d’éprouver des désirs sexuels envers sa conjointe ou même les personnes qui s’occupent de lui par diverses manipulations.
J’ai vraiment aimé la manière dont chaque élément était amené à l’histoire. Il était facile de se mettre dans la peau du personnage pour comprendre le fil de ses pensées et de ses sentiments. C’était une lecture un peu troublante mais très intéressante à déconstruire et à analyser un peu.

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