Portrait du talent de Connie Willis

Les veilleurs

Par Connie Willis

Couverture du roman Les veilleurs. Deux personnes se tiennent dans la zone de lumière formée par les carreaux d'une église.
Résumé en quatrième de couverture :

Propulsé en 1940 à Londres par le professeur Dunworthy sans la moindre préparation, John Bartholomew intègre la brigade des veilleurs du feu, ces héros qui ont sauvé la cathédrale Saint-Paul des bombes allemandes… À cette époque, de nombreux Londoniens ont survécu au Blitz en se réfugiant dans le métro, dont plusieurs stations portent aujourd’hui encore de bien curieux stigmates… Et tandis que d’autres vont chercher la mort beaucoup plus loin, sur les rives antiques du Nil, certains accueillent en eux la présence des dieux à têtes d’animaux pour en faire un commerce fort lucratif.

Neuf nouvelles et courts récits primés – parmi lesquels Les veilleurs du feu, préquelle au roman Black-Out et au cycle temporel –, qui donnent à voir un aperçu complet des talents de conteuse de Connie Willis.

Mon avis :

Je suis tombée amoureuse de l’écriture de Connie Willis lorsque j’ai lu Black-Out, il y a quelques années. Dès que j’en ai eu l’occasion, puis à quelques reprises par la suite, je me suis mise à acheter l’ensemble de ses livres. Je suis étonnée d’avoir réussi à attendre si longtemps avant de me plonger dans Les veilleurs. Même lorsque j’ai décidé que ce serait ma prochaine lecture, le livre est resté intouché quelques jours sur la table du salon. Je savais d’avance que ma lecture me plairait et je voulais faire durer le plaisir.

J’ai, en effet, bien apprécié les nouvelles rassemblées dans ce livre. Notamment, bien entendu, Les veilleurs du feu, parce que je retrouvais l’ambiance qui m’a tant plu dans mes précédentes lectures de l’auteure. J’ai aimé la majorité des nouvelles. Deux ont moins capté mon attention, mais ne m’ont pas déplu pour autant. Parmi mes favorites, je compte Une lettre des Cleary et Tous assis par terre.

Une lettre des Cleary, la première nouvelle du recueil, m’a captivée dès son commencement. L’ambiance dépeinte est intrigante et les personnages nous donnent envie d’en savoir beaucoup plus sur les évènements qui ont précédé le moment du récit. À la fin de ce dernier, j’étais déçue de ne pas pouvoir continuer à lire cette histoire. Autant dire que ça partait très bien pour le livre.

La nouvelle Tous assis par terre est, je crois, la plus longue du recueil. Elle ne m’en a toutefois pas donné l’impression. La protagoniste principale est amenée à tenter de comprendre la volonté d’aliens débarqués sur Terre. Ces êtres, malheureusement, sont loin d’être bavards. L’histoire se construit en quelques pages et les péripéties embarquent assez rapidement. L’héroïne a un véritable casse-tête sur les bras et la conclusion est drôle, plaisante et charmante.

Je vais m’arrêter là afin de ne pas risquer de vous dévoiler quelque chose que je ne devrais pas. Ma lecture a été fort agréable dans l’ensemble et j’espère que ce sera le cas pour vous aussi si vous plongez dans un livre de Connie Willis.

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