Ça fait voyager!

Kiam Tasgall, tome 1, La société de Voktalzarth

Par Nadine Bertholet 

Résumé en quatrième de couverture :

Un bruit suspect dans une pièce qui devrait être vide. Un homme s’y trouve, mort. Poussé par la curiosité, son jeune fils, Kiam Tasgall, ira ouvrir la porte à une spirale d’événements qui l’entraîneront dans un monde inconnu où il fera la connaissance d’étranges personnages.
Éprouvé par le décès de son père, frustré par la vérité qu’on lui cache et qu’il doit glaner par mille et subterfuges, Kiam se retrouva bien malgré lui plongé au coeur d’une intrigue complexe. Avide d’en percer le mystère, il se lancera dans une quête périlleuse à la recherche d’indices qui, tout au long de ses aventures, le lieront de façon inextricable à l’énigmatique société de Voktalzarth. C’est en parcourant les impressionnantes contrées d’Airazeth, accompagné d’un apprenti druide au talent incertain et d’une demoiselle au tempérament aussi flamboyant que sa chevelure, qu’il découvrira la troublante vérité sur cette organisation secrète.
La société de Voktalzarth est une fabuleuse épopée fantastique mêlant intrigues, aventures, humour et… beloute!

Mon appréciation :

Une lecture qui fait voyager, non pas sur notre Terre, mais à un tout autre endroit. Un endroit rempli de couleurs, de créatures, de personnages, de découvertes, de mystères…
Mais cet endroit ne serait pas ce qu’il est sans toutes ses descriptions. Car en effet, l’un des points forts de cette petite brique de 498 pages, c’est bien les descriptions bien présentes, formulées et placées. Il arrive que dans des récits, le manque de détails nous empêche de bien nous créer l’environnement et de bien visualiser les individus rencontrés. C’est ce qui m’a marqué.
Et il faut dire que le style d’écriture et le vocabulaire de Nadine ont grandement contribués à rendre cette histoire aussi bien qu’elle l’est. De rares répétitions, un vocabulaire riche et une plume limpide rende plus qu’agréable cette lecture. C’est d’ailleurs grâce à cela, dirais-je, si l’on a l’impression que l’aventure, bien qu’étant vécue par un jeune garçon en préadolescence, est tout autant adressé à un public de tous âges.
Rajoutons à cela l’attachement aux divers personnages. Autant à la beloutte Pottam qu’à Darius qu’on se sait pas toujours comment prendre et que penser, autant à l’apprenti qui a de la difficulté avec ses recettes variées de druides qu’à Flarente, vive de caractère. Parmi ces personnages, je crois bien que Pottam est celui qui marque le plus facilement. Il est d’une source inépuisable de maladresse et d’humour, rendant chaque moment de tension plus facile à passer. Aussi fait-il aisément sourire! 🙂
J’ai bien aimé ma lecture, ne pouvant m’empêcher de tourner page après page, captivée et intriguée à chaque mot lu. J’ai lu en mangeant, j’ai lu au travail, j’ai lu en conversant avec mon copain, j’ai lu à chaque moment où l’occasion se pointait, avide de la suite. Plus je lisais et que j’avançais dans l’histoire, dans le mystère de la société de Voktalzarth, plus j’avais envie de continuer.
Je trouve l’intrigue bien menée. Jamais je ne me suis doutée de la tournure que prendraient les événements dans les dernières pages. Soit j’étais si obnubilée par le moment présent que je ne songeais pas à la fin et à son déroulement, soit… ça ne m’était simplement jamais venu en tête.
J’ai grandement hâte de lire la suite, mais je devrai d’abord me la procurer. Sans doute après novembre, puisqu’il y a, à ce moment, le Salon du livre de Montréal.
Kiam… sois patient.

Vous pouvez visionner la bande-annonce de la série ci-dessous :

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