Une mélodie avec ses hauts et ses bas.

Les notes de sang

Par Corinne De Vailly

Résumé en quatrième de couverture :

À Londres, en 1850, meurt un légendaire violoniste tsigane. Peu après, par une froide journée pluvieuse, la communauté des « Fils du vent » se retrouve au cimetière. Après l’enterrement, on abandonne un violon sur la tombe du défunt, et un jeune homme s’en empare. Selon une légende tsigane, cet instrument de musique aurait été fabriqué avec des ossements humains. Hawthorne Lambton, maître horloger, convoite ce violon qui, il en est convaincu, a le pouvoir de lever la malédiction qui pèse sur sa famille de génération en génération. Et l’on s’enfonce peu à peu dans les bas-fonds de la capitale anglaise, où machines à vapeur et êtres surnaturels font la loi.

Mon appréciation :

Le titre de cette appréciation a un lien direct avec deux éléments : les capacités du violon mentionné dans le résumé, de même que mon intérêt pour ma lecture.
Tout d’abord, cela m’a pris beaucoup de temps avant d’entrer véritablement dans l’histoire. Environ une centaine de pages ont défilé sous mes yeux avant que je ne sois avide de la suite. Qui plus est, les quarante dernières pages m’ont également semblé moins intéressantes. Ainsi, j’ai trouvé que cela a pris un peu de temps avant que tous les personnages et les éléments soient bien mis en place et que la « chasse » au violon se fasse véritablement ressentir. Quelques fois, j’avais l’impression que cela allait décoller d’un instant à l’autre, à cause d’une phrase, mais cela continuait avec une certaine douceur, à mon avis. Peut-être est-ce le style d’écriture de Corinne De Vailly qui occasionnerait cette impression, mais je ne peux me prononcer là-dessus, n’ayant pas assez lu cette auteure. Sinon, comme je l’ai légèrement dit, la fin ne m’a pas semblé à la hauteur. En fait, il se trouve que la portion entre ces deux parties captait si bien mon intérêt que le déroulement des dernières actions m’apparaissait assez simple.
Cependant, le prologue amène une dernière petite touche intéressante avec une simple phrase à la toute dernière page. La chose était légèrement prévisible dès le début de la lecture du prologue, mais il n’empêche que ce côté surnaturel m’a plu. Enfin… vous verrez lorsque vous le lirez!
J’ai particulièrement apprécié tout ce qui entourait le fameux violon. Sa légende, quoique étrange, était amusante. Mais j’ai surtout préféré les passages où il était question de son utilisation. En effet, comme l’indique le titre de l’appréciation, ce violon a des hauts et des bas. En somme, selon l’individu qui en joue, la mélodie peut être parfaite ou cacophonique. Et puis, selon cette musique qui en sort, le bien ou le mal se fait autour du lieu où se situe le violon. J’ai bien aimé cette idée et l’explication qui justifie la qualité de la musique jouée. Même, j’aurais aimé entendre ces mélodies!
Mis à part cela, le personnage de Cody, un petit garçon qui sert Lambton, m’a un peu agacée. En fait, ce n’est rien d’énorme. Le personnage était pertinent dans les moments où il permettait au lecteur de visiter les lieux concernés et de comprendre le fonctionnement de la ville à cette époque particulière. Cependant, lorsque sa mission a été accomplie, il était plutôt superflu. L’auteure l’éloigne de la trame, et l’on se rend compte de sa maigre utilité. Par contre, j’ai préféré le protagoniste de Mirko. C’est surtout lorsqu’il se fait attraper par Hawthorne Lambton qu’il se distingue réellement. Le personnage subit différentes tortures, et son mental est mis à rude épreuve… mais ne flanche pas. La bonté de ce personnage a été sa force.
En somme, j’ai apprécié ma lecture, bien que certaines parties m’ont paru plus longues que d’autres. Maintenant, j’ai envie d’entendre une musique de violon!

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