L’amour à l’adolescence, ça semble si compliqué…

Feuilleton (k) (13 épisodes)

Par Sophie Bienvenu

Résumé en quatrième de couverture du premier épisode :

Top 5 des gars existant ou ayant existé (sauf un) avec qui j’aimerais faire l’amour pour la première fois :
1. Justin Timberlake (si j’avais moins honte d’aimer ses chansons)
2. Guillaume Lemay-Thivierge (s’il était moins vieux)
3. Kurt Cobain (s’il était moins mort)
4. Holden Caulfield (s’il existait pour vrai)
5. Le gars du dépanneur, avec son skate et son tattoo (si je ne le DÉTESTAIS pas autant!)
Mon chum n’est pas dans la liste. Vous pensez que c’est un problème?

Mon appréciation :

Le premier épisode de la série est très simple. On découvre quelques personnages, dont Anita, le personnage principal du feuilleton. On rencontre également son frère et le copain de celui-ci, qui me semblent bien amusants à côtoyer. Le style d’écriture est assez bien. Le tout se lit aisément et est ponctué de quelques québécismes. Finalement, le volume se termine lorsqu’Anita apprend qu’il y a un nouvel élève à son école : le gars du dépanneur (sur qui elle a l’œil, bien sûr).
Dans Le dép’ éclaire à des milles à la ronde, on apprend à connaître un peu plus Kévin, le fameux gars du dépanneur. Celui-ci agit comme un idiot qui se croit tout permis, tel qu’il est mentionné, mais il est également capable de bonté. Et c’est le passage que j’ai préféré de cet épisode. On y voit Kevin et son petit frère, qui s’amènent au dépanneur en rigolant pour acheter des bonbons. La scène est charmante. Du côté d’Anita, on la découvre très rêveuse. Elle se plonge très souvent dans ses pensées et visualise toutes sortes de choses. C’est assez spécial… quoique amusant.
Décidément, à partir du troisième volume, cela commence à être drôlement divertissant. Anita se crée une nouvelle identité sur Internet afin de pouvoir discuter avec Kevin, sans qu’il sache que c’est vraiment elle. Elle se fait passer pour une fille quelconque qu’il aurait embrassée dans un party. C’est amusant, d’autant plus que Kevin embarque dans le jeu. Les deux se séduisent… mais, en même temps, Anita (pas la virtuelle) meurt d’envie d’être avec Kevin et délaisse un peu son copain, Jonathan. En bref, le tome trois est celui qui donne vraiment envie de plonger dans la suite afin de savoir ce qu’il adviendra d’Anita et de ses idées.
J’ai bien aimé Mon soldat inconnu. En fait, ce qui m’a plu, c’est l’idée qu’Anita rêvasse à un beau soldat dont elle ne connaît pas le nom, dans les années 1940, au début du livre. Puis, divers événements se passent, dont une altercation entre Jonathan et Kevin (je vous garde la surprise du pourquoi). À la fin, Anita retourne au début de sa rêverie à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Seulement, le dénouement en est complètement changé. Mis à part cela, j’ai également eu quelques sourires durant ma lecture. Le frère d’Anita, Thomas, ainsi que son père sont assez comiques.
Avant tout, la fin de ce cinquième épisode m’a bien plu. En fait, elle donne envie de poursuivre dès l’instant la lecture dans le tome six. Anita a un peu de mal à s’entendre avec son amie d’enfance, Émilie. Par contre, du côté de Kevin, c’est pas si mal. On en apprend plus sur ce personnage et la curiosité s’installe. Surtout, comme je l’ai dit, avec la fin de l’épisode. Simplement avec deux mots, en fait.
Au sud de mon ventre est un épisode assez doux. Il s’y passe plusieurs choses, bien sûr, mais c’est surtout relié à des thèmes joyeux, tels que la réconciliation et l’amour. Anita jongle toujours entre elle-même et sa création virtuelle pour se rapprocher de Kevin. Ce n’est sans doute pas la meilleure idée, mais Anita désire ardemment arriver à ses fins. Sinon, je n’ai pas encore parlé du personnage de Mehdi, l’ami d’Anita. Celui-ci est assez sympathique, bien qu’il semble tomber amoureux bien trop facilement. De plus, j’apprécie les références culturelles qui parcourent la série, que ce soit littéraire ou autre.
Le septième épisode est bienvenu. En fait, c’est un peu le classique des questions existentielles lorsqu’une adolescente et un adolescent se fréquentent de plus en plus. La plus grande des questions qui tiraille Anita est celle-ci : est-ce que Kevin la perçoit comme une amie ou comme une amoureuse possible? Anita est dans le doute, et j’aime bien la manière dont c’est rédigé. À ce stade-ci du récit, on a l’impression que le personnage principal arrive devant un mur. Tout de même, on s’interroge à savoir comment se dérouleront les choses par la suite.
Dans Des lendemains qui tanguent, Anita devient un petit peu rebelle. Elle devient le personnage virtuel qu’elle a créé et s’attire une punition de ses parents pour avoir trop bu et s’être retrouvée dans son lit avec une odeur de vomi… et un garçon (habillé, tout de même). Pour revoir Kevin malgré sa punition, Anita est prête à défier l’autorité de ses parents. Il y aura des flammèches.
Le volume neuf est rempli d’amour et d’amitié. Anita aime de plus en plus Kevin et un sourire lui colle très souvent au visage. Anita s’entend mieux avec son amie, Émilie, et lui partage ses secrets. Émilie commence à apprécier Mehdi, l’ami d’Anita, mais cette dernière lui fait comprendre les risques que le tout se termine mal entre eux. En bref, l’épisode neuf est centré sur les hauts et les bas de l’amour, et la force de l’amitié. Le tout avec une petite dose d’humour bien amusante.
L’amour est encore au rendez-vous dans le dixième épisode de (k). Tout semble bien aller pour Anita. Par contre, il y a un léger bémol. En fait, l’adolescente est très intelligente et cultivée… seulement, lorsque sa meilleure amie paraît lui cacher des choses, de même que Mehdi, Anita n’allume pas sur ce qui pourrait expliquer le tout. Pourtant, cela semble si évident… Enfin, je me demande comment elle comprendra enfin. 😛
À l’heure de nous est, à l’image des quelques épisodes précédents, relativement doux. En fait, tout ce qui s’y passe est joyeux. Tout va bien au niveau familial pour Anita, et même au niveau amoureux. Sans compter que c’est la période des Fêtes. S’il n’y a pas vraiment d’action qui se passe, il reste qu’Anita refuse toujours de voir certains faits comme véridiques, puisqu’elle est un peu entêtée dans ses idées. D’ici le treizième et dernier épisode, Anita risque de grandir et de devenir encore plus femme.
Anita se retrouve confrontée à sa bêtise dans Je ne me suis pas tuée. Elle a perdu la confiance de son beau Kevin et en souffre beaucoup. Ceci est le tome le plus difficile pour l’adolescente et, à la fin, Anita prend conscience qu’elle a beaucoup à faire pour se rattraper. Tout se joue dans l’épisode treize.
Après la lecture du dernier épisode du feuilleton, le lecteur se retrouve à s’imaginer ce qui pourrait arriver dans les prochains jours pour les personnages de la série. En effet, le tout se termine sur une fin ouverte. Les choses se règlent un peu, mais le temps doit faire son oeuvre. Qui plus est, plusieurs personnages ont encore un bout de chemin à faire et je crois que de tout régler d’ici à la fin du feuilleton n’aurait pas été une excellente idée. Ainsi, je crois que cette finale est assez bien et qu’il est amusant de s’imaginer ce qui se passera ensuite. Après tout, Anita n’est qu’une adolescente et a la vie devant elle, comme le dit son frère Thomas.
(k)

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