Peinture sanglante…

Les clowns vengeurs, tome 2, Concertos pour Odi-menvatt
Par Michel J. Lévesque

Résumé en quatrième de couverture :

« Le buste de John Lithargo se matérialisa au-dessus du projecteur, au même moment où un violon entamait l’Automne, le concerto numéro trois (en fa majeur, opus 8…) des Quatre saisons de Vivaldi.
Le menvatt leva sa canne à hauteur d’épaule. Un seul coup du poignet lui suffirait pour couper la gorge du représentant. D’un geste sec et prompt, le clown trancha les jugulaires de l’homme. Le sang ne gicla pas tout de suite, mais lorsqu’il s’échappa enfin par l’entaille béante, le menvatt fut étonné de voir à quel point il était visqueux. »
Sur fond de crise politique, John Lithargo, Odi-menvatt de premier niveau qui a vu son plus grand secret révélé, mène la lutte rebelle contre les arcurides et le gouvernement légitime, tout en exerçant, avec un art consommé, son métier de tueur sans pitié…

Mon appréciation :

L’univers des clowns vengeurs est plus que visiblement sans pitié. Dans un tableau mêlant des gens pauvres et leurs opposés, des gens vils et des rencontres pas toujours joyeuses, Concertos pour Odi-menvatt nous amène de nouveaux personnages intrigants.
Peut-être le roman, bien que court, peut être long à démarrer. Par contre, divers éléments nous poussent à le lire, à ne pas le poser de côté. D’abord, j’étais intriguée de retrouver le passage inscrit en quatrième de couverture. Quelle était la personne qui serait exécutée, qu’avait-elle fait? J’étais aussi bien curieuse de lire la façon dont Michel rendrait l’acte sanglant, dégueux, ou quoi que ce soit d’autre. À certains moments, je dois avouer que c’était réussit. Ayant de la facilité à me faire des images, ça n’était pas très joli joli à voir. Mais je ne reposais en rien le livre, je n’arrêtais en rien ma lecture! Je désirais savoir la suite.
John Lithargo est un personnage assez fort. Je m’attendais sans doute à un petit peu plus, mais je n’ai pas été déçue. Il aurait même été intéressant de connaître intérieurement ce menvatt, d’accéder à ses pensées, ses sentiments. Découvrir ce « méchant » d’en dedans.
Ce que j’aime bien de ces livres, c’est leur format et leur taille. Ils ne sont pas très volumineux, donc se lisent rapidement. On n’a pas à s’arrêter de lire pour poursuivre le lendemain, à moins d’obligation, car même avant de dormir, s’il nous reste quelques pages, on va vouloir terminer de lire et ça ne pendra pas trop de temps. Aussi, les chapitres sont très petits. Quoi de mieux pour nous poussez à en lire un autre parce qu’il reste un petit cinq minutes de notre temps? Chaque chapitre a un point fort, quelque chose qui nous fait tourner et tourner les pages.
Même s’il me semble que ce roman a été un peu long à démarrer, lorsque je l’ai fermé parce que je l’avais terminé, j’ai été satisfaite de ma lecture. Bien que sanglant, c’est un bon divertissement!

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