Suspense

Ici se regroupent les livres à suspense!

Mystère artistique.

Les visages
Jesse Kellerman

Résumé en quatrième de couverture :

Lorsque Ethan Muller, propriétaire d’une galerie, met la main sur une série de dessins d’une qualité exceptionnelle, il sait qu’il va enfin pouvoir se faire un nom dans l’univers impitoyable des marchands d’art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c’est le travail d’un génie.
La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d’enfants victimes, des années plus tôt, d’un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l’obsession. C’est le début d’une spirale infernale à l’intensité dramatique et au coup de théâtre final digne des plus grands thrillers.

Mon appréciation :

J’ai eu un petit coup de foudre pour le style d’écriture de Jesse Kellerman dès les deux premières pages. Je me suis sentie invitée à lire le récit d’Ethan, le personnage principal. Un simple bout de texte me donnait envie de plonger dans l’ouvrage : « Tout ce que je peux faire, c’est dire la vérité, et, en vérité, je suis peut-être bien un sale con prétentieux. Peu importe. Je n’en mourrai pas. » (p.11-12).
Ainsi, par le début de ma lecture, j’entrevoyais bien des promesses. La plume de l’auteur, même traduite, restait belle et plutôt captivante. On se questionne comme le fait Ethan à savoir qui est ce mystérieux Crack, pourquoi il a disparu de la sorte et quel est le lien avec les cinq enfants violés puis étranglés. Comment se fait-il que ce personnage si méthodique, qui allait jusqu’à noter dans des carnets ce qu’il mangeait à chaque jour (même menu, toujours) et aussi la température, ait perpétué de tels crimes?
Puis, entre les chapitres où Ethan mène son enquête tantôt avec l’ancien policier, tantôt avec sa fille procureure, s’ajoute à l’histoire des interludes narrant des évènements du passé. Interludes qui, au départ, me paraissaient bien longues, étant donné que je n’arrivais pas à percer leur utilité. Ce n’est que plus tard dans ma lecture que j’ai compris qu’ils narraient en parallèle l’histoire de Victor Crack, en passant par sa vie de jeunesse en exil, puis dans des dortoirs où il est le souffre douleur, jusqu’à ce qu’il prenne place à New York.
Contrairement à ce que laisse présager la quatrième de couverture, je n’étais pas en état d’adrénaline tandis que je lisais. J’étais intriguée, sans plus. Je lisais pour lire et me laissais balloter par l’écriture. Même si j’étais intéressée à découvrir la vie du mystérieux artiste, j’étais bien capable de reposer le livre quelques temps (pour faire mes travaux, entre autres). Qui plus est, la fin ne m’a pas semblée si extraordinaire que cela, au contraire. Je m’étais attendue à bien plus, ce qui m’a déçue.
Il n’empêche que c’était un bon divertissement, un peu culturel d’ailleurs. Malgré les longueurs, j’ai apprécié la majeure partie du bouquin.

Catégories : Livres adultes, Policier, Policier et cie, Suspense | Étiquettes : , | 2 Commentaires

Petite trouvaille ordinaire.

Feu de glace
Par Nicci French

*Attention : présence de sexualité.*

Résumé en quatrième de couverture :

Il avait suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’Alice Loudon se lance tête baissée dans une relation dévorante, abandonnant fiancé et amis et négligeant une carrière prometteuse au sein d’un laboratoire pharmaceutique. Sous l’emprise de la passion, Alice épouse Adam Thallis, dont elle ne connaît rien sinon sa célébrité récente pour le sauvetage de ses coéquipiers durant l’ascension du mont Chungawat. Graduellement, elle découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari et tente par tous les moyens de percer ses secrets. Sa curiosité va virer à l’obsession, menaçant son couple, son équilibre mental et jusqu’à sa vie.
Un suspense haletant porté par une construction dramatique vertigineuse et une écriture efficace.

Mon appréciation :

C’est le pur hasard si je suis tombée avec ce livre en main. Dégoté dans une bibliothèque parmi les livres à donner, il ne me restait qu’à savoir si le roman était bon, puisque le résumé avait attisé ma curiosité, malgré les pages jaunies (c’est une vieille édition que j’ai).
Je dois dire que j’ai apprécié ma lecture, mais qu’elle n’était pas extraordinaire, tout de même. Juste assez bonne pour me donner envie de lire, mais pas assez pour m’empêcher de laisser une nuit de sommeil s’écouler avant de ne terminer ma lecture. Autrement dit, c’était bien, mais rien qui ne vienne happer le lecteur au point où il ne peut pas décrocher un instant du livre et oublier un ou deux repas.
Tout d’abord, et je soupçonne la traduction de l’anglais au français d’en être à l’origine, le style d’écriture était relativement ordinaire. Les phrases étaient plutôt simples et je trouve que pour ce style de livre, il aurait fallu qu’elles soient plus élaborées. Mais comme je l’ai dit, je crois que c’est la faute à la traduction, qui enlève le style d’origine, bien souvent.
Au niveau des personnes non plus, je dois admettre que je n’ai pas énormément accroché. Alice ne m’a pas fait l’effet que j’aurais désiré. Au contraire, ses actions me paraissaient irréfléchies. Quitter son fiancé pour un homme dont elle ne connaissait même pas le nom complet, se marier soudainement avec Adam sans témoins connus, le laisser abuser d’elle sexuellement en la violentant, fouiller son passé en se promenant parmi ses nombreuses ex-copines, etc. Tout ce que cela a eu de bon est qu’elle a fini par découvrir qu’il n’était pas si bien qu’il le disait et qu’il cachait plusieurs choses (il ne lui disait jamais rien de son passé, de quoi se questionner sur lui).
J’ai trouvé dur de lire les passages où Adam violait presque Alice. Il se plaisait à lui faire mal, la blesser, l’étouffer,… Et elle ne réagissait pas, se laissait faire. Sauf crier de douleur une fois. Personnellement, j’aurais eu envie de gifler Adam pour cela, malgré la peur qu’il puisse inspirer par son regard profond. J’avais un peu mal pour Alice.
En dernier, il y a la finale qui m’a déçue. Je ne veux pas trop vous en dévoiler au cas où vous liriez le livre, mais j’ai eu l’impression que les auteurs (Nicci Gerrard et Sean French) avaient choisi la voie de la facilité quant au cas d’Adam. Au moins je ne m’y attendais pas!

Catégories : Contemporain/Réaliste, Livres adultes, Policier et cie, Suspense | Étiquettes : , | Poster un commentaire

Un petit voyage à Washington!

Le Symbole perdu
Par Dan Brown

Résumé en quatrième de couverture :

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte.
Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie.
Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

Mon appréciation :

Une fois plongée dans cette bonne brique de pages, je me suis mis à la dévorer. Les chapitres n’étaient pas trop longs, ce qui me faisait tourner les pages plus rapidement (du moins, j’en avais l’impression); les lieux visités par les personnages étaient captivants et m’attiraient aussi particulièrement parce que je suis allée, il y a un peu plus d’un an, à Washington et y ai vu les monuments rencontrés au fil de ma lecture; le flot constant d’informations qui s’entremêlaient était comme le meilleur des desserts pour moi, je ne le dégustais pas, je l’absorbais!
Le Symbole perdu est en quelque sorte le troisième tome de la série avec le professeur Langdon, et donc la suite de Anges & Démons. Je n’ai malheureusement, à ce jour, pas encore lu le fameux Code Da Vinci et sa suite. Ainsi, il me manquait, je crois, quelques petites informations pour bien comprendre toutes les branches où s’éparpillaient les pensées du professeur d’Harvard, mais rien de trop grave, j’ai pu le constater. Cela concernait surtout les branches de la religion qui avaient été abordées dans les premiers tomes, où l’on retrouvait le Saint des saints, par exemple. À tout le moins, je pouvais me situer un peu puisque j’avais vu le film du Code Da Vinci (sauf que c’est beaucoup moins précis qu’un roman). Tout de même, j’affirme qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu les premiers tomes pour apprécier celui-ci. Bien sûr, les avoir lus aurait permis de mieux connaître Robert Langdon, tout comme d’autres détails, avant de se plonger dans le récit des secrets des temples maçonniques.
J’ai bien aimé ma lecture car, comme je l’ai mentionné plus haut, j’étais avide de découvrir ce qui allait arriver dans les prochains chapitres. Il était intéressant de voir jusqu’où la pensée des personnages, autant adjuvants qu’opposants, allait et quels liens étaient faits.
Seulement, il y a eu un petit quelque chose qui m’a moins fait dire « wow ». Peut-être que cela a été accentué parce que j’ai eu quelques jours entre les deux moitiés de ma lecture, mais j’ai eu l’impression que la recherche du Symbole perdu n’a pas été si extraordinaire que cela. Oui, les liens étaient intrigants, recherchés, sauf qu’il m’a semblé que les éléments matériels n’étaient pas assez spectaculaires pour l’immensité de ce qui était à déchiffrer et à trouver.
Il en reste que, malgré cela, j’ai bien hâte de retomber dans un autre livre de Dan Brown!

Catégories : Contemporain/Réaliste, Livres adultes, Policier et cie, Suspense | Étiquettes : , , | Poster un commentaire

Une mine de savoir!

Les Orphelins du Mal
Par Nicolas d’Estienne d’Orves

Résumé en quatrième de couverture :

Que sont devenus les enfants nés dans les haras humains créés par les nazis? Un thriller saisissant.
1995, en Allemagne. Le même jour, quatre hommes sont découverts, nus, une ampoule de cyanure brisée dans la bouche, la main droite coupée. Une seule certitude : les quatre hommes sont tous nés dans un Lebensborn, l’organisation la plus secrète des nazis, des haras humains où les SS faisaient naître des petits aryens pour réaliser leur rêve dément d’une race pure. Les autorités allemandes étouffent l’affaire.
Paris, 2005. Anaïs, jeune journaliste, est contactée par Vidkun Venner un riche collectionneur norvégien qui a reçu une mallette anonyme contenant quatre mains momifiées. Il veut qu’Anaïs l’aide à découvrir d’où elles viennent, et pourquoi on lui a envoyé ce macabre colis.
Très vite, la tension monte… Ni Anaïs ni Vidkun ne sortiront indemnes de ce terrifiant parcours initiatique.

Mon appréciation :

Ce roman, je ne l’ai pas aimé parce qu’il était un thriller — je n’en ai pas vraiment senti l’essence —, mais plutôt pour tous les éléments qu’il recèle.
D’abord parce qu’il touche à une période qui m’intrigue énormément (il faut dire qu’il s’en est passé des choses durant la première demie du 20e siècle) et qu’il y tisse plusieurs liens, mais ensuite parce qu’il est « bourré » de détails de toutes sortes, de contenu!
Du contenu, d’ailleurs, il n’en manque pas, ce qui m’en rend ravie. Un personnage entrait en jeu qu’on en avait des explications (à un moment où à un autre, parce que parfois, il recelait de mystères), il était question d’un évènement ou d’un personnage historique qu’on en était éclairé,.. Il y avait des explications et des détails sur tout ce qui pouvait causer des interrogations au lecteur! Mais bien sûr, rien d’enfantin. Était considéré un public adulte avec une base de connaissance acceptable et tout à fait normale pour le public visé. De cette manière, il n’y avait rien de redondant. Tout le contenu était fort bienvenu.
Qui plus est, il y a une chose que j’ai particulièrement aimée de cette façon de présenter les informations de toutes sortes. Dans le livre, un personnage se trouve à prendre vie en tant qu’auteur. Anaïs et Vidkun se retrouvent à posséder un manuscrit plutôt mystérieux qui pourrait éclaircir sa part de questionnements sur l’affaire des haras humains et, de près ou de loin, sur un lien que Vidkun a avec ces quatre mains dans la mallette qu’on lui a envoyée. Au lieu de simplement faire résumer le manuscrit par les personnages principaux, l’auteur a choisi de directement nous faire lire ce texte. Et j’ai adoré pouvoir faire les liens moi-même entre l’aventure d’Anaïs et de Vidkun, plutôt qu’ils me soient littéralement donnés devant moi. Et puis, dans divers autres romans, il m’est arrivé que les personnages aient à lire un quelconque message ou autre et j’étais atteinte de cette curiosité de vouloir voir, lire moi-même ces messages. Ainsi, Les Orphelins du Mal ne m’a pas déçue là-dessus et a comblé mon petit côté curieux.
Comme je l’ai mentionné, il y a quelque chose qui m’attire dans cette période de l’histoire qu’est celle où l’on retrouve, entre autres, la Seconde Guerre mondiale. En lisant ce récit, j’étais plutôt accrochée à cette soif d’en apprendre plus (même en sachant que l’histoire en tant que telle est tirée de l’imaginaire de l’auteur) que par le côté thriller du livre. Ça n’est pas tant le parcours initiatique qui venait me happer par son suspense, mais cette envie de simplement faire les liens entre les informations fournies, avec l’histoire de chacun des personnages. J’ai adoré dévorer le tout. Surtout parce que c’était habilement construit et imbriqué dans le réel des évènements, de sorte que le tout coulait si bien! Pour repérer cette frontière, l’envie m’a même prise d’aller taper des mots clés sur un moteur de recherche!
Vraiment, ce furent plus de 700 pages de bonne lecture.

Catégories : Livres adultes, Policier et cie, Suspense | Étiquettes : , , , | Un commentaire

Créez un site ou un blog sur WordPress.com