Deux histoires bienvenues

Unite me
(Destroy me et Fracture me)

Par Tahereh Mafi

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Résumé en quatrième de couverture :

Juliette will not stand alone in a battle that will decide the fate of her world…

In Destroy me, Warner, the ruthless leader of Sector 45, refuses to let her go.

In Fracture me, Adam, Juliette’s first love, will do anything to get her back.

Mon avis :

J’étais bien curieuse de découvrir ces deux histoires centrées sur les deux personnages principaux masculins, mais aussi de lire les extraits du journal de Juliette. J’avais envie d’en apprendre plus sur ces protagonistes importants de la série. Dans l’ensemble, j’ai bien apprécié.

Le personnage de Warner est décidément bien intéressant. Il est complexe et a un lourd passé. J’ai aimé pouvoir découvrir son côté de l’histoire et en apprendre plus sur son passé, justement. C’était plaisant de savoir comment il est devenu le jeune homme « méchant », mais attentionné qu’il est au moment du premier livre. Cette nouvelle prend d’ailleurs place directement après le premier tome, Shatter me. Elle se prolonge jusqu’à s’entremêler avec la trame narrative du second tome, Unravel me. J’ai bien aimé l’idée de l’auteure de jouer comme ça avec le temps de la trame narrative.

Le récit de Warner a été mon favori de ce tome hors série. Il présente davantage de moments qui n’ont pas été narrés dans les deux premiers volumes de la série. C’était donc plus intéressant à lire. Le récit d’Adam, quant à lui, présente des éléments du tome deux qui ont préalablement été narrés par Juliette. On retrouve essentiellement son point de vue, et très peu de nouveau contenu quant aux évènements. Disons qu’il n’y a pas beaucoup de moments, dans ce récit, où l’héroïne et le garçon sont séparés.

Enfin, la troisième partie du livre consiste à présenter le journal de Juliette. Ayant déjà lu divers passages lors des deux premiers tomes de la série ainsi que dans la nouvelle de Warner, j’ai trouvé cette partie un peu… ennuyante. Il n’y avait pas beaucoup de nouvelles choses à lire et à apprendre. Tous les extraits qui étaient déjà précédemment apparus dans mes lectures précédentes étaient donc décevants. Disons que je trouvais un peu plate de relire exactement les mêmes choses.

Dans l’ensemble, néanmoins, j’ai passé un bon moment de lecture. Ce livre se lit rapidement et m’a permis d’en savoir un peu plus sur les deux jeunes hommes les plus importants de la série. Je suis curieuse de poursuivre avec le troisième tome!

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Entre surprises et absurdité

Douce, douce vengeance

Par Jonas Jonasson

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Couverture du roman Douce, douce vengeance. Un homme est assis sur un fauteuil avec un lion sur les genoux.
Résumé en quatrième de couverture :

« Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains? Nous avons la solution! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier. »

Vous êtes plutôt œil pour œil? Plutôt dent pour dent? Froide ou brûlante, la vengeance est un plat qui se mange à la carte. Depuis que l’ex-publicitaire Hugo Hamelin a fondé sa société de vendettas personnalisées, ses affaires florissent. Il y a, cependant, des affaires plus épineuses que d’autres… Des galeries d’art suédoises aux villages massaï des hauts plateaux kényans, cette vengeance-là sera son chef-d’œuvre…

Mon avis :

Lorsque je suis plongée dans mon premier livre de Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, j’ai eu un véritable coup de cœur et je me suis rapidement dit que j’aimerais bien lire l’ensemble de l’œuvre de l’auteur. Après avoir entamé la suite de l’aventure du bien amusant vieillard, j’ai eu le plaisir de découvrir l’histoire de vengeance du présent roman, offert par mon conjoint. ❤

L’histoire démarre assez lentement, je dois l’admettre. Cela ne m’a toutefois pas déplu, puisque ce laps de temps est minutieusement utilisé pour bien dépeindre tous les personnages importants. Jonas Jonasson prend soin de décrire ses personnages, de leur donner du caractère et un passé. J’ai donc eu le plaisir de découvrir les raisons derrière les motivations de plusieurs protagonistes. J’ai pu m’attacher, en quelque sorte, à toutes ces étranges personnes. Néanmoins, je dois l’avouer, j’avais aussi hâte que les choses bougent un peu!

Le récit est empreint d’humour et de références amusantes et intelligentes. Les évènements sont tantôt surprenants, tantôt ridicules. Mais un bon ridicule! Jonas Jonasson a un esprit déjanté et bourré d’imagination. Il m’était impossible de prédire le déroulement des différentes péripéties. J’ai constamment été surprise par les tournures du récit et cela m’a bien divertie! L’auteur sait très bien insérer l’absurde dans ses histoires, tout en campant des personnages attachants malgré leurs défauts bien évidents.

Ma lecture fut donc très agréable. Plus les pages défilaient sous mes yeux, plus j’accumulais les surprises. Si les choses ont tardé à se placer en raison de tous les détails entourant les protagonistes, le dernier tiers du roman regorgeait de moments étonnants et intéressants. Quant à la conclusion du récit en elle-même, je l’ai bien aimée. Le chapitre final vient appuyer et insister une fois de plus sur le côté absurde de l’histoire qui est racontée. Ça n’est pas une fin phénoménale, mais elle est amusante et est très liée à l’ambiance du récit.

Maintenant, il me reste à voir quelle sera ma prochaine lecture de cet auteur! Laquelle me conseillez-vous?

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Un univers qui intrigue plus!

Unravel me
(Insaisissable, tome 2 : Ne m’échappe pas)

Par Tahereh Mafi

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Couverture du roman Unravel me. Un œil à la pupille bleue a les cils givrés.
Résumé en quatrième de couverture :

OUR LIPS TOUCH and I know I’m going to split at the seams. He kisses me softly then strongly like he’s lost me and he’s found me and I’m slipping away and he’s never going to let me go.

Juliette has escaped from The Reestablishment. Now she’s free from their plan to use her as a weapon, and free to love Adam. But Juliette will never be free from her lethal touch. Or from Warner, who wants Juliette more than she ever thought possible. Haunted by her past and terrified of her future, Juliette knows that she will have to make some life-changing choices. Choices that may involve choosing between her heart—and Adam’s life.

Mon avis :

D’entrée de jeu, j’admets avoir préféré ce second tome au premier de la série. Peut-être est-ce parce que mes attentes étaient moins élevées depuis ma lecture du premier tome ou peut-être est-ce parce que l’histoire bénéficiait de bases plus établies. Dans tous les cas, c’est parti, je me procure l’ensemble de la série!

J’ai apprécié découvrir la manière dont l’univers autour de la protagoniste, Juliette, s’agrandit. Elle se trouve dans un nouveau lieu, découvre le monde presque comme si c’était la première fois et apprend une foule d’informations, notamment le fait que d’autres personnes ont des dons, un peu comme elle. Certains nouveaux personnages sont assez intéressants. Ça m’a donné envie d’apprendre à les connaître un peu plus que ce que le roman nous offre. D’un autre côté, nous en apprenons davantage sur le personnage de Kenji qui, je le crois, figure parmi mes favoris. Plein d’humour, de joie et de complexité, j’ai envie d’en savoir plus à son sujet. D’ailleurs, l’une des nouvelles de la série le concerne directement : Find me.

Côté intrigue amoureuse, je ne suis toujours pas très satisfaite de l’histoire entre Juliette et Adam. Ça me semble trop intense, trop rapide. Lorsque je lis leurs interactions ou les parties où Juliette parle longtemps de ses émotions envers Adam (c’est même un peu répétitif), j’ai l’impression qu’ils ont une relation amoureuse de longue haleine alors que c’est loin d’être le cas. Cependant, la chimie entre l’héroïne et Warner est plus curieuse. Leurs émotions et leurs sentiments paraissent parfois être sur la même page, mais leurs différences les repoussent suffisamment l’un de l’autre. Mon intérêt est maintenu et ça me fait sentir que leur relation, quelle qu’elle soit, a besoin d’être travaillée et le sera.

En ce qui concerne l’action, celle-ci était peu présente. On le sait rapidement dans le roman : un combat important s’en vient. Toutefois, lorsque celui-ci survient, la lecture n’offre presque rien à se mettre sous la dent. J’espère que cette tendance ne restera pas ainsi. Parce que j’ai envie de voir jusqu’où cette dystopie peut aller. Je suis bien curieuse en ce qui concerne les combats à venir, les jeux de pouvoir et la transformation liée à tous les aspects gouvernementaux.

Pour le moment, je vais bientôt me mettre sous la dent le livre combinant les nouvelles Destroy me et Fracture me.

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Petite découverte sombre du Danemark

Morte la bête

Par Lotte et Søren Hammer

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Couverture du livre Morte la bête. Sur un fond rouge se trouve l'image d'une petite poupée.
Résumé en quatrième de couverture :

Le jour de la rentrée, deux enfants découvrent un spectacle cauchemardesque dans le gymnase de leur école : cinq corps d’hommes ont été mutilés à la tronçonneuse avant d’être pendus au plafond. L’inspecteur en chef Simonsen prend la direction de l’enquête. L’identification des corps est compliquée par leur état, mais l’ablation systématique des parties génitales ressemble à une signature.

Dès les premiers interrogatoires, l’étrange concierge de l’école tient des propos contradictoires et provocateurs. Dans le même temps, un riche entrepreneur victime d’abus sexuels dans sa jeunesse lance une vaste campagne de communication pour dénoncer le laxisme de la justice danoise vis-à-vis des pédophiles. L’opinion publique s’empare du débat, menaçant de parasiter l’enquête. Le concierge, de son côté, échappe à la surveillance de la police…

Dans ce premier roman intense et foisonnant, Lotte et Søren Hammer construisent une intrigue millimétrée et roublarde sur un sujet encore largement tabou au Danemark. Dressant le portrait d’une opinion qui prend fait et cause pour des meurtriers, les auteurs renvoient le lecteur à ses propres certitudes éthiques.

Mon avis :

Je crois bien que Morte la bête est le premier roman danois que j’ai eu l’occasion de lire. Ce plongeon au Danemark m’a paru assez intéressant, c’est certain.

Le sujet de l’enquête policière est sérieux, difficile et captivant. Mes connaissances sur le Danemark, son histoire et sa culture sont encore plutôt limitées. Si cette entrée en matière n’était pas douce, elle était néanmoins intéressante. La pédophilie touche le monde entier. L’approche du roman, dont je ne sais pas à quel point elle colle à la réalité, a sans doute été le sujet du livre qui a le plus joué avec mes émotions. Je me suis rapidement sentie intriguée et j’étais bien curieuse de découvrir la conclusion du récit, mais aussi la manière dont le sujet serait traité tout au long de l’enquête. C’était assez bien.

J’ai trouvé que la construction du récit était intelligente. Le rythme n’était pas effréné, mais tout était bien amené. La narration présentait l’histoire sous plusieurs angles et se concentrait en alternance sur quelques personnages importants. J’ai bien aimé la variété de points de vue et le fait de pouvoir découvrir les dessous de chacun des rôles.

Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, j’étais intriguée et je dirais qu’elle m’a plu. Néanmoins, je n’ai pas eu d’effet wow. Je me suis bien divertie, j’ai été curieuse. Mais j’aurais pris un petit quelque chose de plus. Je crois qu’il va falloir que j’en découvre un peu plus sur le Danemark autrement!

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Le temps de placer les bases

Shatter me
(Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas)

Par Tahereh Mafi

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Couverture du roman Shatter me en anglais.
Résumé en quatrième de couverture :

I have a curse.
I have a gift.
I’m a monster.
I’m more than human.
My touch is lethal.
My touch is power.
I am their weapon.
I will fight back.

No one knows why Juliette’s touch is fatal, but The Reestablishment has plans for her. Plans to use her as a weapon. But Juliette has plans of her own. After a lifetime without freedom, she’s finally discovering a strength to fight back for the very first time—and to find a future with the one boy she thought she’d lost forever.

In this electrifying debut. Tahereh Mafi presents a riveting dystopian world, a thrilling superhero story, and an unforgettable heroine.

Mon avis :

Je dois admettre que j’avais peut-être beaucoup d’attentes quand je me suis lancée dans cette lecture. Il va sans dire que j’avais entendu énormément de bien de cette série et que celle-ci était et demeure très populaire. Je m’attendais donc à plonger dans quelque chose de formidable qui me captiverait immédiatement et me donnerait envie de dévorer l’ensemble de la série sans attendre.

Cela ne s’est pas passé exactement comme ça… ce qui est souvent le cas quand on a un peu trop d’attentes! Ce premier tome de la série Insaisissable (en français) veille surtout à poser les bases de son univers. On y découvre l’héroïne, Juliette, et les traumatismes de sa jeunesse jusqu’au moment présent de l’histoire. C’est intéressant, cela sert à construire tout ce qui va venir ensuite, mais ça manque de mouvement, d’action.

J’avais cette sensation de manque durant la majorité de ma lecture. J’en voulais plus, tout de suite. Cela m’a donc pris quelques jours avant de terminer le roman, puisque je n’arrivais pas à décider si j’allais donner une chance à la suite ou non.

J’ai néanmoins poursuivi ma lecture. Je ne me suis pas attachée encore aux personnages (et, étrangement, les personnages principaux sont tous beaux et très sexy 🤔). Cependant, les derniers chapitres m’ont laissé entrevoir quelques promesses. Maintenant que l’univers de la série est de plus en plus solide et bien campé, la narration nous laisse entrevoir de multiples possibilités quant aux péripéties et à l’action à venir.

J’ai bien aimé le petit extrait de la nouvelle qui narre certaines parties de l’histoire selon le point de vue de celui qui apparaît comme le premier véritable ennemi de la série. Placé à la fin complètement du livre, cet extrait a soudainement rendu le personnage en question plus intrigant et intéressant. Je vais donc me lancer prochainement dans le second tome, avec des attentes plus modérées, afin de décider si je me procure l’ensemble de la série!

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Douce et dure tragédie

Ici, ailleurs

Par Matthieu Simard

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Couverture du roman. Une forêt boréale inversée est surmontée d'un épais brouillard.
Résumé en quatrième de couverture :

Avouons-le d’emblée : les personnages principaux meurent à la fin. Ils avaient fui leurs souvenirs dans l’espoir d’en semer de nouveaux, dans un village qui se vide. Certains s’en vont, d’autres meurent, d’autres encore disparaissent dans la forêt. Ceux qui restent ne veulent pas vraiment d’eux. Ce n’est pas grave, ils ne sont pas là pour se mêler à leurs histoires mais pour oublier, se retrouver peut-être. La peur de ne jamais être capables de se relever les immobilisera pendant quatre mois, jusqu’aux coups de carabine dans la cuisine d’une maison centenaire.

Ils étaient venus ici pour ne pas être ailleurs. Ils n’en repartiront pas.

Voici un roman tragique, sans musique, mais rempli de lumière. Une berceuse silencieuse, un chemin vers l’automne aux embranchements mystérieux.

Mon avis :

Je ne me souviens plus de quand j’ai acheté ce roman. Je sais juste que depuis que j’ai lu mon premier livre de cet auteur, La tendresse attendra, je suis tombée amoureuse de sa plume. Une plume qui me rejoignait très facilement et qui se rapprochait, d’une certaine façon, de mon propre style d’écriture à l’époque (même s’il s’agissait surtout d’histoires pour moi ou de travaux scolaires à ce moment-là!). Depuis ma première lecture, je me suis promis de me procurer chaque livre que Matthieu Simard publierait. J’ai commencé par acheter quelques livres dans l’ordre inverse de ses parutions, lorsque je le visitais au Salon du livre de Montréal. Puis je suis retournée vers les nouveautés. J’ai lu quelques livres au fil des ans, toujours avec délectation. Je me suis ensuite arrêtée il y a quelques années. La pandémie et un déménagement ont brisé la routine des visites au Salon et je crois que j’ai gardé ces lectures de côté, bien placées dans ma bibliothèque, pour les faire durer et les savourer.

Je me suis enfin décidée à briser cette pause forcée, mais injustifiée, pour m’offrir la lecture de l’un de ces trésors qui dormaient sur mes tablettes. J’ai été happée dès le début de ma lecture. Je n’avais pas relu la quatrième de couverture, puisque je savais que je plongerais dans une bonne histoire. Très vite, je suis tombée sur le moment où on mentionne le destin des protagonistes : leur mort à la fin du récit. J’ai été soufflée. Quoi? Je suis devenue très curieuse de découvrir quelle incroyable et nouvelle histoire Matthieu Simard me faisait découvrir. Je n’aurais pas autant été surprise si j’avais lu le résumé du roman, mais je crois que j’aime bien avoir pris connaissance de cet élément de cette façon.

J’ai lu le roman d’une traite, comme on dit. Je me suis plongée dedans en un instant et, mis à part quelques moments où j’ai dû refermer le livre sur mon pouce le temps de souffler un peu (plusieurs sujets abordés sont éprouvants ou difficiles), je ne l’ai pas lâché avant de l’avoir terminé.

L’histoire est très bien construite. La narration à la première personne alterne parfois entre les deux personnages principaux, de sorte qu’on découvre leur point de vue, mais aussi ce qu’ils se cachent ou non. On apprend tranquillement tout ce qui a mené à leur décision de quitter la grande ville pour cette petite ville qui se meurt. On découvre tout d’une manière simple, sans belles parures. C’est magnifiquement amené, mais c’est difficile sur les émotions. Ou, en tout cas, sur les miennes! Je me suis mise à la place des personnages et ça m’a fait mal en dedans. Mais c’était bien! C’était bon.

Tous les personnages d’Ici, ailleurs sont intéressants, mais déplaisants. J’ai aimé la manière dont leurs histoires étaient présentées, mais, comme Simon et Marie, le couple de ce récit, je ne les ai pas pour autant aimés. Et je trouve ça brillamment réussi de la part de Matthieu Simard. Je savais que sa plume avait évoluée au fil des ans, et là, il m’en faut plus.

Et je dois absolument me rappeler de lui faire dédicacer ce livre lors de notre prochaine rencontre!

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Je ne mourrai pas seule

I will not die alone

Par Dera White et Joe Bennett

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En anglais seulement

Couverture de I will not die alone. Cinq animaux assis en ligne sur des chaises de camping portent des lunettes de soleil.
Résumé en quatrième de couverture :

A feel good story about the end of the world for all of us who are just trying to get by, until we die.

Mon avis :

Je ne connaissais ni l’auteure ni l’illustrateur de ce petit livre lorsque j’en ai fait l’achat. La couverture et la phrase d’accroche avaient suffi à attiser ma curiosité. J’admets avoir tiré bien du plaisir de cette lecture, mais également avoir été surprise. 

Le texte est court, simple et va droit au but. Il s’adresse indirectement à la lectrice ou au lecteur en utilisant la première personne du singulier. On se projette facilement dans les phrases qui se présentent à nous d’une page à l’autre. Du mois, ça a été le cas pour moi. J’ai pu m’identifier à certaines des affirmations et j’ai eu envie de me reconnaître dans d’autres.

Les illustrations accompagnent à merveille le court texte. Elles sont vivantes et bien imagées. Elles amènent une légère et agréable dose d’humour à chaque page, et ce, tout particulièrement en ce qui concerne les premières quelques dizaines de pages. Par la suite, le ton change légèrement. Mais je ne vous en dirai pas plus à ce sujet pour que vous ayez la chance de ressentir la même émotion que j’ai ressentie à ce moment ou, du moins, quelque chose de semblable.

Cette petite histoire se lit très rapidement. Elle est néanmoins très divertissante et apporte un intéressant réconfort. Je vous laisse avec une part de mystère et je vous dis : je ne mourrai pas seule. 😉

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Portrait du talent de Connie Willis

Les veilleurs

Par Connie Willis

Couverture du roman Les veilleurs. Deux personnes se tiennent dans la zone de lumière formée par les carreaux d'une église.
Résumé en quatrième de couverture :

Propulsé en 1940 à Londres par le professeur Dunworthy sans la moindre préparation, John Bartholomew intègre la brigade des veilleurs du feu, ces héros qui ont sauvé la cathédrale Saint-Paul des bombes allemandes… À cette époque, de nombreux Londoniens ont survécu au Blitz en se réfugiant dans le métro, dont plusieurs stations portent aujourd’hui encore de bien curieux stigmates… Et tandis que d’autres vont chercher la mort beaucoup plus loin, sur les rives antiques du Nil, certains accueillent en eux la présence des dieux à têtes d’animaux pour en faire un commerce fort lucratif.

Neuf nouvelles et courts récits primés – parmi lesquels Les veilleurs du feu, préquelle au roman Black-Out et au cycle temporel –, qui donnent à voir un aperçu complet des talents de conteuse de Connie Willis.

Mon avis :

Je suis tombée amoureuse de l’écriture de Connie Willis lorsque j’ai lu Black-Out, il y a quelques années. Dès que j’en ai eu l’occasion, puis à quelques reprises par la suite, je me suis mise à acheter l’ensemble de ses livres. Je suis étonnée d’avoir réussi à attendre si longtemps avant de me plonger dans Les veilleurs. Même lorsque j’ai décidé que ce serait ma prochaine lecture, le livre est resté intouché quelques jours sur la table du salon. Je savais d’avance que ma lecture me plairait et je voulais faire durer le plaisir.

J’ai, en effet, bien apprécié les nouvelles rassemblées dans ce livre. Notamment, bien entendu, Les veilleurs du feu, parce que je retrouvais l’ambiance qui m’a tant plu dans mes précédentes lectures de l’auteure. J’ai aimé la majorité des nouvelles. Deux ont moins capté mon attention, mais ne m’ont pas déplu pour autant. Parmi mes favorites, je compte Une lettre des Cleary et Tous assis par terre.

Une lettre des Cleary, la première nouvelle du recueil, m’a captivée dès son commencement. L’ambiance dépeinte est intrigante et les personnages nous donnent envie d’en savoir beaucoup plus sur les évènements qui ont précédé le moment du récit. À la fin de ce dernier, j’étais déçue de ne pas pouvoir continuer à lire cette histoire. Autant dire que ça partait très bien pour le livre.

La nouvelle Tous assis par terre est, je crois, la plus longue du recueil. Elle ne m’en a toutefois pas donné l’impression. La protagoniste principale est amenée à tenter de comprendre la volonté d’aliens débarqués sur Terre. Ces êtres, malheureusement, sont loin d’être bavards. L’histoire se construit en quelques pages et les péripéties embarquent assez rapidement. L’héroïne a un véritable casse-tête sur les bras et la conclusion est drôle, plaisante et charmante.

Je vais m’arrêter là afin de ne pas risquer de vous dévoiler quelque chose que je ne devrais pas. Ma lecture a été fort agréable dans l’ensemble et j’espère que ce sera le cas pour vous aussi si vous plongez dans un livre de Connie Willis.

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Idéal pour un bilan des connaissances

Les cahiers d’exercices Assimil – Anglais Faux-débutants et Anglais Intermédiaire

Par Hélène Bauchart

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Résumé en quatrième de couverture :

Anglais Faux-débutants

Ce cahier d’exercices très pratique et ludique a été conçu spécialement pour les faux-débutants en anglais. Plus de 200 exercices à la progression étudiée et sous forme de jeux sont proposés, accompagnés de leurs corrigés. À la fin de chaque chapitre, vous pourrez également autoévaluer votre niveau de langue. Aucune dimension de la langue n’a été oubliée : la grammaire, l’orthographe, le vocabulaire, la syntaxe, la prononciation et même l’accentuation des mots!

Anglais Intermédiaire

Ce cahier d’exercices, très pratique et ludique, a été conçu spécialement pour des anglistes ayant un niveau honorable mais désireux de rafraichir leurs connaissances de la langue anglaise ou d’aller plus loin dans leur apprentissage. Plus de 200 exercices à la progression étudiée et sous forme de jeux sont proposés, accompagnés de leurs corrigés. À la fin de chaque chapitre, vous pourrez également autoévaluer votre niveau de langue. Conjugaison, prépositions, orthographe, prononciation… aucune dimension de la langue n’a été oubliée!

Mon avis :

J’ai passé à travers l’ensemble de ces deux cahiers avec l’objectif de me rafraîchir certaines règles de grammaire, notamment, et d’améliorer mon niveau d’anglais de façon générale. Pour ça, je crois que ces cahiers ont plutôt répondu à ma demande. Mes cours d’anglais remontant à loin, j’ai été contente d’utiliser ces cahiers pour revoir certaines règles et certains termes.

Si les deux cahiers font un survol intéressant des différentes notions d’anglais, ils s’arrêtent malheureusement là. Ils sont plutôt bien construits pour nous permettre d’identifier certaines failles de notre langage et déterminer ce qui doit être amélioré. Par la suite, c’est cependant à nous de trouver de nouveaux exercices ailleurs (applications, livres, site Web, etc.) pour approfondir les règles qui nous semblent moins claires, découvrir d’autres situations avec des exceptions ou pratiquer plus encore pour corriger nos erreurs ou développer des automatismes. Personnellement, j’aurais aimé avoir davantage d’exercices de traduction ou d’accord de verbes à différents temps.

Mes plus gros bémols concernant ces deux livres étaient le type d’anglais utilisé et la prononciation. D’un pays à un autre (États-Unis, Angleterre, Australie, Canada, etc.), l’anglais peut beaucoup changer. Au Canada, la langue anglaise est influencée par les langues locales, l’anglais britannique et l’anglais américain. Le vocabulaire ne sera donc pas toujours le même pour parler d’une même chose (pensons à l’exemple de underground et de subway pour parler du métro) ni la prononciation. Les exercices de ces cahiers se concentrent beaucoup sur l’anglais entendu en Europe. Si certains exercices et quelques sections de texte présentent quelques différences entre l’anglais britannique et celui des États-Unis, ce n’est pas trop le cas des exercices sur la prononciation. Je crois que les exercices de prononciation auraient gagné à être mis dans une section à part des cahiers plutôt qu’intégrés aux différents chapitres. Ainsi, quelqu’un qui sait que la prononciation des mots dans son pays ne correspond pas toujours à celle des exercices pourra se passer d’un coup de cette section et privilégier une autre source plus fidèle à son langage.

En somme, je vois ces cahiers comme un bon début pour se rafraîchir quelques règles de grammaire de façon générale et pour identifier son niveau d’anglais et ses lacunes. Ensuite, il est essentiel de poursuivre l’apprentissage autre part en ciblant maintenant des besoins précis! (C’est visiblement à cette étape que je suis rendue. 😄)

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Des illustrations et une histoire captivantes

Brindille

Par Frédéric Brrémaud et Federico Bertolucci

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Couverture de la bande dessinée Brindille. Une jeune fille aux longs cheveux blonds est accroupie devant une forêt abritant des créatures effrayantes et sombres.
Résumé en quatrième de couverture :

Une jeune femme se réveille dans un village du petit peuple. Elle ne se souvient de rien, ni de son nom, ni de la manière dont elle est arrivée ici. Alors qu’elle tente de recouvrer la mémoire, elle découvre qu’elle possède des pouvoirs qu’elle ne contrôle pas.

Mon avis :

J’ai eu le plaisir de découvrir cette magnifique bande dessinée (ou cette série en deux tomes) grâce à une campagne de sociofinancement. J’étais, à ce moment, tombée sous le charme du visuel. L’édition que je possède est anglophone, en un seul volume et possède une couverture exclusive. Néanmoins, le contenu reste le même que pour l’édition francophone en deux volumes. J’admets que les illustrations ne sont pas les seules à m’avoir plu lors de ma lecture!

J’ai beaucoup aimé l’histoire. D’abord d’apparence simple et légère (une jeune fille arrive dans un village sans se rappeler les évènements précédents, puis se lie d’amitié avec un loup), la trame narrative révèle graduellement sa profondeur. Sur la jeune fille plane une menace. Comprendre qui elle est et ce qui lui est arrivé l’aidera certainement à affronter le danger… mais cela arrivera-t-il suffisamment rapidement? Je vous laisse le plaisir de découvrir la conclusion en ce qui concerne le « passé » de cette jeune fille. Pour ma part, je n’avais pas tout deviné!

Je ne peux m’empêcher de revenir sur les illustrations. Elles sont magnifiques! Le bédéiste joue avec les couleurs, l’ombre et la lumière afin de nous faire ressentir les émotions des personnages ou du moment (danger, peur, joie, inquiétude, etc.). Il y a aussi des jeux avec la taille des cases, qui occupent parfois toute une page ou qui se superposent parfois à d’autres. C’est vivant et cela donne beaucoup de rythme à la lecture de l’histoire et des images.

Maintenant, je l’avoue, je n’ai qu’une envie : découvrir les autres collaborations de ces deux auteurs!

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